Niger Francis.

Publié le par didier Le Roux

Niger Francis, (en Italien Francesco Negri,) de Bassano, sur la dissolution de la société à Vicence, en 1546, de laquelle, il est dit pour avoir été un membre, échappa à la vigilance des  officiers de l’Inquisition ; mais si c’est par la fuite, ou bien par une absence temporaire du territoire de Vicence, cela reste incertain. Illgen a montré, sur l’autorité de De Porta, que Niger était à Chiavenna, une ville de Suisse, dans les environs de l’année 1543, trois années avant la dispersion des membres de la dite société. Il vivait avec Stancarus, et faisait cause commune avec Camillus Siculus, dans la controverse sacramentale, qui à cette époque excitait une grande attention parmi les Grisons.  

 

Mainardi, dans une lettre à Bullinger, décrit Niger comme une personne de position facile, et pas suffisamment ferme et constant, mais pour d’autres aspects un homme de bonne sorte ; et De Porta relate, avec une certaine longueur, comment Niger, conjointement avec Camillus et P. P. Vergerius, troubla l’église de Chiavenna par des questions de tendance injurieuse, et le trouble qu’il donna aux Ministres de la ville, mentionnant, à cette même période, qu’il exerça la fonction de Tuteur dans certaines familles distinguées parmi les Grisons.

 

Les opinions précises que Niger tint au sujet de la Trinité ne sont pas connues ; mais Book affirmait, qu’après qu’il quitta Chiavenna, il vécut en Moravie, avec des personnes tenant des opinions similaires aux siennes, et que, durant sa résidence dans ce pays, il, soit, se joignit aux anabaptistes, ou bien fut favorablement disposé envers eux.

 

Il n’y a pas de doute, qu’il était la même personne, qui, sous le nom de Franciscus Niger, acquérra une réputation littéraire, et écrivit sur les manières et les coutumes des Grisons. Il est parfois appelé Bassanensis, ou Bassianus, de Bassano, le lieu de sa naissance ; et il publia sous le nom de Francicus Niger Bassanensis, "Histoire brève sur la mort de Fanino Favetino, et Dominico Bassanensis, qui peu de temps auparavant étaient, de façon impie, mis à mort en Italie, par le Commandant du Pontife Romain, pour leurs idées religieuses, 1550," en  8 volumes. M'Crie disait qu'il n'avait jamais vu ce travail (Histoire de la réforme en Italie, Ch. 5. p. 318) ; et, en effet, peu davantage semble maintenant pour être connu. Mais il pense que si une copie venait à la lumière, elle pourrait tendre à élucider les brefs et incomplets récits que nous avons sur la société à Vicence.

 

Un autre livre de Niger, dont le caractère duquel livre était sarcastique, a été référé sous le titre de "Tragedia di Libero Arbitro, di F. N. B." Fontani caractérise ce livre comme "impie et diabolique;" et Schelhorm donna un extrait de celui-ci.

 

Niger n'était pas, comme certains l'ont dit, un Prédicateur ; mais se restreignait à l'instruction des jeunes.

 

Verci donna un récit de ses écrits, et réfuta l'idée de Quadrio, De Porta, et autres, qu'il était natif de Lovero, en Valteline.

 

(Vidend. Bock, Hist. Ant. T.I. pp. 101-102. De Porta, Hist. Ref. Eccles. Raet. T.I.L.C.x.p. 197 ; L.ii. C. Iv. Pp. 89.96.130-132. C. v. P. 172. Illgen, Symb. Ad Vit, et Doctr. L. Socini Illustr. P.i. c. iii. P. 39 ; C.v.p. 69. M'Crie's Hist. Of the Ref. In Italy, Chap. Iv. Pp. 183, 185 ; Chap. Vi. Pp. 384, 385, etc.)

didier Le Roux

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