Ruarus Martin (1159-1657)

Publié le par didier Le Roux

Martin Ruarus, (Allemand. Ruar,) natif de Krempe, en Holtein, naquit dans l'année 1558, ou 1559. Son père était Pasteur de l'Eglise Luthérienne Evangélique, et Recteur d'une école à Krempe. Martin fut l'aîné de trois fils. Son frère Joachim embrassa les mêmes vues religieuses que lui-même, mais Peter continuait dans l'Orthodoxie, et devint Pasteur de l'Eglise de Breitenburg, une petite ville sur le Stoer, près de Krempe. Martin et Joachim furent connus par le nom de Crispici parmi les Frères Unitariens, pour allusion à Krempe, leur ville native, pour Krämpel, en Allemagne, dénote le même nom que Crispicus en Latin. Martin était appelé Aretius Crispicius, le nom Aretius étant dérivé du Grec "Apqç, Mars, et correspondait avec le nom Chrétien de Martin. Il fut aussi familièrement connu parmi ses compagnons par l'appellation de Martin Noster.

 

Il reçut les rudiments de son éducation sous Huswedel, à Hambourg, après duquel il étudiait à Rostock et Altorf.

 

Il alla à Altorf, le 16 Mai 1611, quand il atteignit l'âge de vingt deux ans, et formait ici une amitié avec Ernest Sohner. Avec l'exception d'un court intervalle, lequel il le passait à Rakow, il resta à altorf jusqu'à l'année 1616, et se dévoua durant la grande partie de ce temps, pour l'étude de la philosophie et de la philologie. Il ne poursuivit pas un exclusif traitement d'étude, mais recueillait les fleurs et les fruits de la littérature, d'où son raffinement qu'il portait. Il le souhaita pour apparaître, cependant, que le principal objectif de ses études était la Jurisprudence.
Au début, il montra lui-même une aversion pour les opinons de Sohner, mais après longtemps il, et beaucoup d'autres, donna son adhésion à elles. Même encore, il ne fut pas d'accord avec son maître sur tous les points, pendant qu'il ne fut pas le seul, mais il était perplexe de connaître ce que Sohner pensait, et, en fait, pas une personne qui conversait avec Sohner, ou entendait ses lectures, pouvait dire avec certitude quelles étaient ses opinions.
Ruarus, ne se résolu pas de se lier pour n'importe quel corps religieux, jusqu'à ce qu'il puisse trouver où la vérité était. Une fois persuadé par Conrad Rittershusius et David Hoeschelius, il fut préparé pour publier une traduction d'un certain Discours de Gregory de Nyssa contre les Ariens, mais il souhaita apprendre de Sohner, par quels arguments il défendrait la doctrine de Socin contre la doctrine de Grégory, s'il se sentait capable de réfuter ces arguments, il pourrait les ajouter avec la réfutation, pour sa version du Discours de Gregory. Mais quand il se rappela, en partie des idées de conversation avec Sohner, et en partie des livres fournis par lui, tous les matériaux nécessaires pour proposer la réfutation, il arriva à la conclusion, que la prépondérance des preuves scripturales devenait une couverture pour le Socinianisme. La mort de Sohner eu lieu dans l'année 1612, Ruarus faisait pour son précepteur un élégant poème en latin, et devint le leader de l'Eglise Crypto-Socinienne de l'Université d'Altorf.

 

Quittant Altorf, avec l'attention d'aller pour Strasbourg, accompagné par son élève, Burghstorph, il obtint de la Faculté de Philosophie d'Altorf un honorable témoignage, portant la date du 14 août 1614. Il alla au par avant, ce qui était inconnu de tous, et sans même en informer ses parents et ses tuteurs pour le vrai objet de son séjour, à Rakow, le principal siège du Socinianisme en Pologne, et ayant contracté ici une intime amitié avec les leaders des Sociniens, il retourna à Altorf, et maintint si profondément le silence sur ce sujet, que presque pas un suspecta ses réelles motivations en visitant ce pays. Il était plus communicatif, cependant, avec son ami Joachim Peuschel, pour qui, vers Easter, en 1614, il écrivit un particulier compte de son séjour, et de la flatteuse réception qu'il y a eut rencontrée. De cette lettre, pour son ami, il apparaît que pour la première célébration du Repas du Seigneur après son arrivée, Smalcius lui commanda, et les Frères d'Altorf, pour être tous présents. Immédiatement après ceci, Jérôme Moscorovius, au nom du reste, lui offrait une amicale bienvenue, et il retourna ses remerciements pour ces actes de bonté dans un étendu discours. Durant son stationnement à Rakow, il fut l'invité de James Sieninius, Palatin de Polodie. Il passa deux heures par jours en conversation avec Smalcius, et de discuter de divers passages de l'Ecriture. A ces intéressantes rencontres, Jérôme Moscorovius, fut présent, et quand sa santé lui permettait, Paul Krokier, Recteur du Collège de Rakow, et Statorius, ou Stoinski, un des Ministres des lieux. Les amis de Ruarus désirèrent qu'il apprenne la langue polonaise, mais il la trouvait très difficile, et sa déclinaison d'elle étant si grande, qu'il en fit pratiquement aucune compétence, bien qu'il ne désespérait pas de devenir maître d'elle finalement. Le reste de son temps était pleinement, et agréablement, employé dans d'autres directions, dont, alors disait Peuschel, lui laissait peu de loisirs pour entretenir une correspondance avec ses amis à distance.

 

De Nuremberg, suite à un passage de Ruarus ici, datée le 19 avril 1616, une lettre avisa les autorités d'être sur leur garde contre un homme, qui avait été activement instrumentalisé en propageant l'hérésie, et d'instituer un questionnement dans l'accusation qui était amenée contre lui. Le Sénat de Strasbourg commissionna John Bechtold, Professeur de Théologie, et John Taufrer, Recteur de l'Université, pour examiner Ruarus, et Zeltner inséra leur rapport après longtemps, écrit en Allemand, dans son histoire du Cryto-Socianisme d'Altorf. Dans son examen, Ruarus nia qu'il avait toujours donné son assentiment pour les opinions de Photinus, mais admit qu'il avait, par voie d'exercice, proposé et défendu certains doutes, durant les débats tenus dans l'Université d'Altorf, qui avait été le moyen d'exciter ces suspicions contre lui, et que M. Schopper n'avait pas répondu pour ses arguments comme il le pouvait, et aurait du avoir fait. Lui étant demandé, s'il croyait Jésus pour être le Vrai Dieu ? Il répondait par l'affirmatif. Lui étant demandé encore, s'il le croyait pour être le Dieu Eternel ? Il répondait, qu'il ne niait pas l'éternelle divinité du Christ, mais qu'il en doutait. Il expliquait sa déclaration, "C'est le Vrai Dieu et éternel vivant," (I Jean vers. 20) pour Christ, pendant qu'il disait, qu'il avait des doutes, non au sujet de sa Véracité, mais de son Eternelle Déité. Lui étant demandé, s'il il avait partagé le Repas du Seigneur à Strasbourg ? Il répondait par la négative, en raison qu'il voyait ses méchants et impies hommes autorisés de partager. Quand il était interrogé s'il avait tenté de propager l'hérésie ? Il niait qu'il l'avait fait, allégeant, qu'il n'avait jamais forcé ses opinions sur d'autres, mais les avait totalement gardés pour lui, et ne souhaitait mener personne en disgrâce à Strasbourg, comme il avait envisagé un séjour dans son propre pays, dans le cours de ces quelques jours. Dans le même temps, il fut privé de son héritage paternel en Holstein, et l'indignation de beaucoup de ses anciens amis était excitée contre lui.

 

Il quitta Strasbourg au milieu de l'été 1616, et, dans l'automne de la même année, John kirchmann, de Lubeck, ainsi écrivit à Michael Piccart de lui. "Je suis désolé d'entendre ce que vous disait au sujet de Ruarus. Il me revient à l'esprit que quelques jours avant, pour son retour des Pays Bas, où il me disait qu'il avait été envoyé par ses pupilles, pour attendre les funérailles d'Ernest Ludwig un Burghstorph, et pour qui notre ami, Heinsius, prononçait une élégante oraison funéraire. Je lui disais exactement ce que j'entendais au sujet de sa désertion pour les Photiniens, et qu'il ne l'avait pas au par avant supposé capable d'une telle apostasie, mais que de nombreuses circonstances maintenant m'induisait de donner du crédit aux rumeurs publiques. Il répondait, qu'il n'était pas de sa puissance d'empêcher les hommes de penser, ou parler ainsi de lui, mais qu'il ressentait sa conscience en n'ayant rien fait qui ne convenait pas. Il disait, que l'auteur de ce rapport était un Livonien, qui avait été ordonné par un des Professeurs de l'Université de Königsberg pour rappeler les arguments des Photiniens, et qu'il avait assisté ce Livonien, qui maintenant ainsi indignement l'insultait. Sa lettre, dont, je vous ais envoyé pour lire, m'induisais de donner un peu de crédit à ce qu'il disait. Mais autant qu'il était possible pour ceci, le Sénat de Nuremberg avait agi dans une propre et méritoire manière, en décrétant néfastes les livres de cette sorte pour être brûlés publiquement par le crieur public, et les disciples de cette impiété pour quitter leur territoire. Pendant que votre Université avait commencé de donner une mauvaise réputation à ce nom, et il y avait certaines personnes de haut rang dans cette ville, qui exhortaient ceci comme objection, quand je recommandais immédiatement quelques étudiants pour vous. Mais maintenant, j'espère que le sinistre rapport sera réfuté, quand ce décret de votre Sénat sera connu, que notre premier Prédicateur, un court temps avant, publiquement citait, en la présence de sa congrégation, quand il devint au courant de votre lettre, que je lui avais donné à lire."
Jugeant de ce long extrait, alors la réponse de Ruarus aux questions qui lui furent posées à Strasbourg, ici, il peut y avoir une quelconque apparence de duplicité dans sa conduite, mais il y avait des raisons satisfaisantes pour supposer, que, bien qu'il avait abandonné la doctrine reçue de la Trinité, il croyait toujours Jésus Christ pour être le Vrai Dieu, bien qu'il ne pouvait pas permettre qu'il soit l'Eternel Dieu. "Le lecteur," disait le Révérend
Théophile Lindsey, "serait curieux de voir, comment Socin maintiendrait le titre de vrai Dieu pouvant être donné pour Christ, dans sa réponse sur quelques propositions qui nient ce titre pour lui."
"Prop. 1. Le même Dieu que l'Eglise des Hébreux adorait, l'Eglise Chrétienne adorait, nommément, le créateur du ciel et de la terre. 'Socin.' Ceci est accordé, dans l'honnêteté, et plus littéralement accepté par les mots.'
Prop. 2. Depuis que l'Eglise des hébreux le possédait, nommément, le Créateur du ciel et de la terre, ainsi aussi fait que l'Eglise Chrétienne le reconnaît pour être le seul vrai Dieu, et aucun autre au dessus de lui. 'Socin.' Si, par ce terme, vrai Dieu, est compris l'éternel, Etant auto-existant, la proposition est vraie. Mais, si, par celui-ci il est compris, un qui avait une vraie divine puissance et domination, ce n'est pas vrai. Pour bien que l'Eglise des Hébreux ne connaissait pas tellement le vrai Dieu, mais celui qui était le Créateur du ciel et de la terre, l'Eglise Chrétienne le reconnaissait autrement le vrai Dieu, nommément, l'homme Jésus de Nazareth, appelé le Christ, qui après longtemps, (après ayant été longtemps supposé,) dans les règnes des Empereurs Auguste et Tibère, qui d'abord naissait, était montré, et rendu connu pour le monde, avait alors cette divine majesté conférée sur lui, par le Créateur du ciel et (578) de la terre.'" (These de Christo a verra Divinitate excludendo, misi sit Croator Coeli et Terrae. Socini Opera, Vol. I. p. 285.) Sur ce point Ruarus n'a pas fait plus que d'adopter les opinions qui prévalaient pour les Unitariens Polonais.

 

Ensuite, il quittait Strasbourg, et fit le tour de l'Allemagne, du Danemark, de l'Angleterre, des Pays Bas, d'Italie et de France, et d'autres procédaient pour la Pologne. Ici, il était appointé compagnon pour les fils d'un gentleman, du nom de Caspar Seck, dans les environs de l'année 1618, et il voyageait avec eux à travers l'Allemagne, les Pays Bas, l'Angleterre, et la France. Il était à Leyden dans cette année, et l'année, qui suivit, il la passait à Londres. Bien qu'en Angleterre, il était fortement sollicité pour prendre sa résidence à Cambridge, avec la promesse d'un professorat valant une centaine par an, en s'établissant dans un des Collèges, et le privilège de prendre des pupilles, qui, il était calculé, pourrait l'emmener pour un autre centaine : "Une grande tentation," il écrit, "pour un homme comme moi, dans d'indigentes circonstances, et pour un qui presque toujours sentait l'odeur de la fortune, spécialement, alors, ici c'était une méthode mordante pour moi, par laquelle je pourrais faire de moi-même facilement en quelques mesures dans le point de ma conscience, en déchargeant les devoirs de ma situation, pour une circonstance dont j'avais bien raison d'être alarmé. Mais l'amour de la liberté donne mieux que toutes ces séductions, pendant que je vois que je devrais être entièrement enchaîné dans beaucoup de respects, ou plutôt, il y a l'amour pour le Meilleur, et plus Grand des Etres qui prévaux, dont je ne me résoudrait pas de servir furtivement, mais ingénieusement, et ouvertement, à la face du monde." (Ruari Epp. Cent. i. N. 10.)

 

Dans l'automne de 1620, il fut à Frankfort, comme nous apprenons d'une lettre qu'il adressa à Francis Limborch, dans laquelle il faisait allusion au travail de Volkelius, "De Vera Religione," (Sur la vraie Religion,) comme un corps sans tête, Crellius n'ayant pas alors fini l'introduction du Chapitre, lequel il s'était engagé de fournir, mais qui ne fera pas son apparition avant dix ans par la suite. Sur le retour de Ruarus en Pologne, il résidait dans l'état de son patron, Caspar Sack, et Crellius résiliait son poste de Recteur au Collège de Rakow, pour le but de se vouer exclusivement pour les devoirs de sa fonction ecclésiastique, Ruarus était nommé son successeur, dans le mois de mai 1621. La célébrité de ce lieu d'éducation était alors à un haut degré. Il était fréquenté par plusieurs centaines de jeunes nobles de naissances, beaucoup de ceux-ci étaient de communautés Evangéliques et Catholiques, et le Rectorat avait été pour un certain temps l'objet d'ambition pour Ruarus. Mais bientôt, il grandissait en lassitude pour ses ardus devoirs, et résiliait son poste en 1623.

 

Dans les environs de cette période, un opportunité se présenta, laquelle avec plaisir il embrassa, pour accompagner lors de leurs voyages, Andrew Wisswiatius, Joachim Pastorius, Georges Niemericius, Nicholas Lubieniecius, et Peter Stuchodolius, avec qui il visitait la France, Italie, les Pays Bas, Angleterre et Danemark, aussi bien que de nombreuses parties d'Allemagne et de Pologne. Durant ces voyages, il formait une intimité avec plusieurs des plus éminents caractères littéraires de cette période, et particulièrement avec Grotius, qui entretenait un haut regard sur lui, et avec qui il a toujours gardé par la suite une amicale correspondance. Pour son retour de cette agréable tournée, il prit encore son domicile avec son ancien patron, Caspar Sack, durant sa résidence avec qui, il fit occasionnellement des excursions pour différents endroits.
En 1624, il passa quelque temps à Dantzic.
En 1627 et 1628, il visita l'Université de Frankfort. En 1629, il alla à Bremen.
En 1630, il eut un pupille appelé Cicovius, ou Cicowski, et dans la même année il fut employé pour une mission à Dantzic.
En 1631, il manifesta un fort désire pour s'installer à Dantzic, et dans un village voisin où il continuait de propager ses opinions, en dépit de l'opposition de l'Evêque de Cujavia. Il fut protégé de la persécution par le patronage de plusieurs éminents Nobles Polonais, qui, bien qu'ils différenciaient sur des points de doctrine, le respectaient pour son érudition. Son principal patron était le célèbre guerrier, Stanislaüs Koniekpolski, Grand Général de Pologne, un Catholique Romain, qui lui procura, en 1643, du Roi Vladislav le quatrième, le diplôme de Secrétaire Royal, avec tous les privilèges appartenant à cette dignité, qui fut confirmé, par le patronage de Koniskpolski, par le Roi John Cassimir, en 1649. Le célèbre Calixte fit tout son possible pour le convertir à la foi Luthérienne, à la Conférence tenue à Thorn en 1646, mais ses efforts restèrent sans succès.
Bien que Ruarus se réclama du Socinianisme de toute son âme, nous lisons maintenant ici, pour avoir été rebaptisé. Ni cela était pour une profonde nécessité. Hoornbeek en effet dit, dans son "Summa Contrversiarum," (L. v. p. 371, Ed.2,) "Un Anabaptiste est un Socinien illettré, mais un Socinien est un érudit Anabaptiste." Jamais pour ces affirmations, cependant, cela n'est vrai, si nous prenons le mot Anabaptiste dans son propre sens, et il n'est pas compris par l'esprit d'être un défenseur pour être de nouveau baptisé. Il y eut, dans le temps de Ruarus, comme ils sont toujours, un nombre d'Anabaptistes illettrés, qui étaient opposés décidément au système doctrinal des Sociniens, et il y avait aussi des Sociniens, qui, bien qu'ils se satisfaisaient que les adultes soient les seules sujets pour le Baptême, et que l'immersion était le seul mode scriptural d'administration de ce rite, soit qu'il était essayé pour personne sauf pour les prosélytes, ou qu'il n'était pas pensé pour être observé comme un standard et une perpétuelle ordonnance de l'Eglise Chrétienne. Le Révérend Robert Robinson, notifia Baptistes, bien que certains d'entre eux ne le sachant pas, agissaient sur des principes de liberté personnelle, qu'enseignaient les Sociniens, nous démontrerons qu'il dit la vérité.

 

Ruarus était ordonné, par l'imposition des mains, à l'assemblée de Daszow, en 1646, et Jonas Schlichtingius, Christopher Rudnicius et Chritopher Stoinius prirent part au service. De cette période, comme nous enseignent les Actes Synodaux, il occupa de la fonction de Ministre ordinaire parmi les Sociniens de Dantzic, et était intitulé pour la même appellation de Révérend.
Dans ses sentiments religieux en général, Ruarus coïncida avec le principal corps des Sociniens, mais il fut en accord avec Schlichtingius, et les Remontrants, sur le sujet de la satisfaction indirect du Christ, respectant qu'il avait une correspondance amicale avec Gittichius. Il fut favorable pour la doctrine du Millénium. Mais il s'opposa difficilement à tous ceux qui innovèrent sur le système Socinien, et spécialement Daniel Wicker, qui exhortait une jonction avec les
Hussites. Ici est joint pour son "Premier Siècle of….," un curieux papier, intitulé, "Les raisons de Martin Ruarus, pourquoi les Membres de l'Eglise de Rome devraient être si hostiles aux Unitariens, communément appelés Sociniens, ou Ariens." Il était probablement dressé pour la satisfaction de son ami catholique et patron, Koniekpolski, c'est, sur beaucoup de comptes, un document digne de préservation. Les raisons assignées sont huit en tout, et sont les suivantes.
"1. En raison que les unitariens admettent, avec une sincère foi, tous les livres canoniques de l'Ancien et le Nouveau Testament, comme un droit de croire, d'espérer et pratiquer.
2. En raison qu'ils reconnaissent et professent, en commun avec d'autres, le 'Credo appelé des Apôtres', dans une confession pour laquelle seulement le Baptême avait été administré par tous, des anciens temps pour le présent jour. 3. En raison que les doctrines religieuses, dont ils affirmaient, et tenaient pour être vraies, pouvant toutes être exprimées dans les paroles de l'Ecriture, et absolument pas niées par n'importe quel Chrétien. L'Eglise Romaine, en effet, ajoute à ceux-ci, pas qu'un peu, qu'ils ne pouvaient jamais recevoir, aucune consciencieuse reconnaissance, de plus que leur foi n'aurait pas, sur ce compte, à être condamnée comme fausse, depuis qu'elle ne consiste pas de choses qu'ils ne croyaient pas, mais pour ces choses qu'ils croient : ni de faire leur simple condamnation méritée, à mois qu'aucun voudrait, pour la même raison, condamner les centaines de personnes illettrées pour le blâme de l'Eglise Romaine, qu'ils soient ignorants de beaucoup de choses sanctionnées par les décrets de cette Eglise, ou ne pouvant d'aucune façon les recevoir et les comprendre. Pour un maître de famille ne pouvant pas sélectionner du reste pour se fournir, et d'en jeter les petits vaisseaux, en raison qu'il est incapable de tenir alors autant que les libres premiers, tels que nous regardons le soleil avec nos propres yeux, et non avec les yeux des autres, et comptons sur nous -même, et non sur les autres, dans ces regards pour le soleil, ainsi nous jugeons sur d'autres sujets selon pour nos capacités de réception, et notre propre estime pour ce qui est de droit, et, le cas peut être, approuvé ou rejeté d'eux.
4. En raison que l'Eglise Romaine admet, que la plus part de ces articles de foi dont les Unitariens ne croient pas, ne sont pas expressément contenus dans l'Ecriture, et les déduisent soit de la Tradition, ou de l'autorité des Pères et Conseillers, mais depuis pour d'autres, qui sont en désaccord avec l'Eglise de Rome, en fixant les articles de foi, rejetant les autorités de la Tradition, des Conseillers et des Pères, également avec ceux qui sont communément appelés Unitariens, ou Sociniens, il n'y a pas de raison que cette Eglise devrait être mise en colère contre la première plus que pour d'autres.
5. En raison que les Unitariens ne condamnent pas l'homme pour ses erreurs seulement, fournissant ces erreurs pour ne pas supposer le désaveu d'une foi survivante, et cependant sont prêt pour suivre ceux, qui croient Jésus pour être le Christ, et régler leur voies selon pour ses principes.
6. En raison qu'ils ont plus d'options, soit alors de considérer les rites avec accroissement dans l'Eglise, ou alors respecter les phrases, lesquelles avaient été reçues de l'action de l'antiquité, fournissant seulement qu'ils sont autorisés de les interpréter selon l'analogie de la foi dans leurs Ecritures sacrées.
7. En raison, dans les articles en chefs de la foi Chrétienne, ils s'accordent plus prêt avec l'Eglise de Rome qu'avec tout autre secte : pour exemple, dans leurs opinions au sujet de la prédestination, la condition d'élection et d'approbation, l'universalité de la grâce de Dieu, et le bénéfice résultant de la mort du Christ, la libre pensée, et son influence dans la conversion des hommes pour la foi, la justification par l'amour, la nécessité des bonnes œuvres, dont ils prisent plus que tout autre Eglise, la possibilité d'observer les commandements de Dieu, la différence entre l'Ancienne et le Nouvelle alliance, et la supériorité de le dernière sur l'ancienne, et pour considérer ses promesses et préceptes, la distinction entre le Baptême de Jean et celui du Christ. Il est communément objecté pour eux, en effet, par le moyen du reproche, qu'ils ne croient pas la Sainte Trinité, qu'ils nient la déité du Fils de Dieu, et de la satisfaction pour nos péchés, et qu'ils condamnent le Baptême infantile. Mais ils répondent et certifient, qu'ils croient de tout leur cœur dans les autres, le Fils et le Saint Esprit, et qu'ils accordent le Baptême dans le nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, et reconnaissent une unité dans leur Trinité, et tiennent Jésus Christ pour être le Fils de Dieu, et vrai Dieu, et plus pour lui comme tel, qu'ils croient que Christ abonde pour satisfaire la volonté de son Père dans toutes les choses, lequel lui a demandé de faire et de souffrir pour nos péchés, et ainsi offrait une expiation pour nos péchés, par le sacrifice de son propre corps. Ils confessent, en effet, que le Baptême Infantile n'est pas lié dans l'Ecriture (dont une reconnaissance aussi par l'Eglise de Rome,) mais ils ne condamnent pas ceux qui le pratique : Il le pratique toujours eux-mêmes dans certains endroits, en ordonnant d'éviter le scandale, mais ils ne contraignent personne pour être baptisée une seconde foi, qui avait été baptisée par son enfance. Dans ces choses, cependant, dont ils sont dits pour nier, il reconnaisse la chose d'elle-même, mais ils ne tiennent pas la contestation scholastique pour le moduss rei d'une si grande importance, que l'unité de la foi devrait être détruite sur le compte de celui-ci.
8. Finalement, parce que, s'ils se trompent, ils sont prêt pour être en accord avec l'Ecriture: et parce qu'ils essayent d'obtenir après le piété envers Dieu, la charité envers leurs voisins, et sobriété de vie, et patiemment tiennent toutes les injures qui leurs sont infligées, par un magistrat de droit, dans le nom de la religion."

 

Ruarus décéda dans les environs de l'année 1657, quand il avait presque atteint l'âge de Soixante dix ans. Sa première femme était la fille de Martin Voss, un marchant de Dantzic. Par elle, il a eut plusieurs enfants. Sa seconde jeune femme dont le nom était Catharine Weimar. Elle lui survivait, mais s'il a eut des enfants avec elle cela est douteux. Pour ses fils, David qui est mentionné comme un imprimeur, Joachim devint un Catholique Romain, et Martin entrait à l'Université de Königsberg comme étudiant, le 24 juillet 1659, et était voulu pour être ministre parmi les Sociniens. Mais il tournait, par la suite, son attention pour la Médecine, et devint un praticien Chimiste d'Amsterdam, et un disciple de Jacob Boehmen.
Reinhart établi, que Ruarus était enterré à Strassin. Möller rappel de nombreuses éloges pour lui, écrivant pas seulement par les Sociniens, mais par des hommes cultivés d'autre persuasions, et Bock mentionne un portrait de lui, sous lequel était écrit, d'une main inconnue, "Tante creditionis fuit, ut Grotium in partes Socinianorum traxerit." Il était un des plus cultivés hommes de ce temps, un fin poète, et un excellent orateur, et écrivain de prose, bien versé dans les dialectes Orientaux, et familiarisé avec plusieurs langages Européens. Sa correspondance, qui était publiée, et dont fréquemment utilisée avait été faite dans le cours de ce travail, particulièrement intéressante, et jetait une grande lumière sur l'histoire littéraire et religieuse de sa propre époque.
Peu de temps avant sa mort, Ruarus adressait une lettre à Curcellaeus, le remerciant pour une invitation pour aller et dépenser le reste de ses jours dans la ville d'Amsterdam. "C'était un grand confort pour moi," dit-il, "que vous m'offrez un prudent asile dans votre ville, et je serais heureux de suivre votre avis, si les matières grossissaient méchamment dans ce lieu." (Ici, il fait allusion pour les calamités occasionnées par la guerre Suédoise.) "Dans le même esprit, aussi long que n'importe quel espoir pour un temps de paix subsiste, je ne bougerai pas d'ici pour une telle distance, sur le moindre terrain, particulièrement avec ma nombreuse famille. Ni, je pense être de quitter l'attention des Eglises dans ces parties, aussi longtemps que je peux maintenir mon terrain, ou échanger mon mode de vie, qui est tolérable ici. Pendant bien que, par les bénédictions du Dieu immortel, j'ai moyen de me supporter et ma famille pour un temps, encore mes ressources tomberaient bientôt, si je ne peux pas obtenir assistance d'autres partis, et penser, qu'à l'âge de soixante dix huit ans, je n'ai pas longtemps à vivre, encore il serait manifesté une volonté de ressentir, si j'étais pour consommer la totalité de mon patrimoine durant ma propre vie, et après quitter ma femme, et aussi mes enfants, pour la simplicité des étrangers dans une terre étrangère. Je ne peux pas raisonnablement envisagé, sur le compte du chapeau de mon nom, dont tous les hommes abhorrons, que je devrais ici gagner rien pour mes travaux littéraires, pour lesquels, par la grâce de Dieu, j'ai suffisamment de puissance pour toujours partir : encore mes stupides parents me donnèrent quelques connaissances des lettres, ni je ne devais apprendre n'importe quel autre art, et à mon âge c'est trop tard pour commencer. Mon gendre, J. S., par la bénédiction de Dieu, jouie d'une bonne santé, et vie sous le même plafond que moi, mais l'iniquité des temps l'avait réduit aussi pour non pas pour qu'une petite situation désespérante, pour durant deux années et demie dont il avait été ici, le revenu qui lui était promis de Pologne restait toujours impayé."

 

La plume de Ruarus était constamment employée au service du corps religieux dont il appartenait. Ce qui suit est un compte de ses écrits, publiés et non publiés, pris surtout de Bock. 1. Un Siècle de Lettres sélectionnées de Martin Ruarus, et aussi de H. Grotius, M. Mersennus, M. Gittichius, Naeranus, et autres hommes cultivés, &c. Amst; David Crispicius (Ruarus), 1677, 8 vol. Un autre Siècle était après publié au même endroit, par David Ruarus, 1681, 8vol. Ruarus est mieux connu par ces deux Siècles des Epîtres, que par tous autres de ses écrits publiés. Il était rappelé par ses enfants de ses expansives correspondances, et publiées, comme la date le montre, après sa mort. Pour le plus ancien des deux Volumes était préfixé une Préface par son fils Joachim Ruarus, qui était l'auteur de quelques originaux poèmes dans la langue des Pays Bas, sur le culte interne de Dieu. La Préface pour le dernier volume était publiée par David Ruarus, l'imprimeur, autre pour ses fils. Une seconde édition de ces Lettres, avec Notes, étaient publiées par Zeltner, à Leipzic, en 1729, par la voie d'un Supplément pour "history of Cryto-Socinianism à Altorf" de l'écrivain.

didier Le Roux



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